J’ai rencontré Eiko Fujishima l’année où je suis arrivée en France, au marché d’art Edgar Quinet, dans le quartier de Montparnasse à Paris. Ses cadres pleins de couleurs, de paillettes et d’êtres mi-animal / mi-humain m’ont captivée ! La douceur d’Eiko me touchait énormément aussi. Japonaise et installée depuis plus de 40 ans en France, sa voix douce et sa gentillesse m’accueillaient chaque dimanche dans son petit corner du marché où son univers poétique brillait.

Je passais souvent voir ses nouveautés avant d’aller au cinéma, qui est juste à côté du marché. Puis un jour, j’ai pu enfin lui acheter une peinture, je savais que je l’accrocherai dans la chambre de mon premier enfant. En effet, son univers pour moi est très tourné vers l’enfance : plein d’imagination, de douceur, de jeu et de famille. Puis les années sont passées et ce petit rêve est devenu une réalité :)

J’ai voulu faire une série de photos sur Eiko et son travail pour le faire découvrir à plus de personnes et lui faire un petit hommage, ne serait-ce que dans ce petit coin de l’internet !

Avec toute mon affection à Eiko.

Eiko et moi au marché Edgar Quinet en 2015

Les peintures d’Eiko sont pleines de couleurs, d’oiseaux et de leur beau plumage, de petites paillettes et d’inscriptions que nous n’arrivons pas à lire. C’est normal car pour elle, ce sont des chants de paix, du language d’enfant, ce qu’on n’arrive pas à comprendre mais qui transmets de la joie, de l’amour. Les personnages sont aussi mi-homme, mi-femme, en effet, n’avons pas tous un côté masculin et féminin ?

Côté matériel, elle utilise des papiers de riz il me semble, des toiles, de l’encre, des pastels, des stylos à paillettes, entre autres.